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Communiqué de presse


Oui à la protection constitutionnelle de la vie !

La Constitution forme la base de notre État et de notre communauté. Idéalement, tous les habitants du pays devraient être en accord avec ce texte. Il est le garant de la confiance que nous plaçons dans nos institutions démocratiques. Cette confiance est actuellement mise en péril par des députés qui souhaitent inscrire un « droit à l’avortement » ou une « liberté d’avorter » dans la Constitution. Aucun parti n’a annoncé ce projet, ni lors de l’élaboration de la nouvelle Constitution, ni avant les dernières élections. Par ailleurs, un nombre considérable de citoyens rejettent par principe l’inscription de lois individuelles dans la Constitution, en particulier lorsqu’il s’agit d’un droit controversé ou ambigu. À l’inverse, aucun mouvement populaire ne réclame une telle inscription, comme l’a démontré la pétition concernée, qui n’a recueilli que 558 signatures l’année dernière, ainsi que le faible nombre de manifestants le 15 septembre.

De toute façon, la loi garantit déjà la liberté de décision des femmes concernées ainsi que l’accès à un avortement aussi sûr que possible. Il ne faut cependant pas oublier que le résultat signifie objectivement l’élimination d’une vie humaine à naître. Or, le droit de naître est complètement ignoré.

L’avortement est autorisé en tant qu’exception au droit à la vie (article 2 de la Convention européenne des droits de l’homme ; préambule de la Déclaration des droits de l’enfant). Aucun député n’a exprimé la volonté d’abroger la loi existante. Malgré cela, on avance l’argument que cela pourrait changer du jour au lendemain. Quelques rares États sont artificiellement évoqués comme exemples dissuasifs, mais inappropriés pour le Luxembourg, afin de justifier l’urgence de constitutionnaliser l’avortement. Nos représentants ne croient-ils donc plus à leur propre souveraineté ? Auraient-ils une boule de cristal pour lire l’avenir ? Aussi surréaliste que ce projet puisse paraître, il est clair qu’il vise à créer un instrument qui n’apportera pas plus, mais moins de liberté. Pour en savoir plus, consultez l’avis de l’Oeuvre pour la Protection de la Vie Naissante (www.vienaissante.lu).

Si, comme cela semble se dessiner, le Parlement devait adopter la proposition de Marc Baum, alors Vie Naissante exige avec la plus grande insistance l’inscription simultanée du droit à la vie dans la Constitution. Car la loi actuelle exige toujours la protection de la vie dès le commencement :
« La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. »

Le comité de l’Oeuvre pour la Protection de la Vie Naissante

18.09.2025