Bruxelles, 14 et 15 octobre 2025 — Pour la Vie Naissante était présente à l’évènement One of Us : “Real Choice Means Real Support!”.
Sur un créneau de 24 heures, plus de deux cents membres d’organisations européennes nationales pour la protection de la vie se sont réunis sous l’égide de l’organisation One of Us. Cette dernière est née de la récolte de 1,8 million de signatures pour une initiative citoyenne européenne visant à arrêter le financement de programmes de recherche sur les embryons et de l’avortement. La moitié des participants étaient de jeunes membres, représentant un total de vingt pays membres de l’UE. Le programme de l’événement comprenait des ateliers, des échanges et des moments de convivialité.
Sous le thème “Real Choice Means Real Support!”, l’événement a voulu mettre en avant le besoin accru d’aide aux femmes enceintes. Un choix n’est véritablement possible que si une réelle liberté existe entre les options, mais un manque de soutien est actuellement déploré.
Appel à l’Union européenne à cesser de financer l’avortement et à soutenir véritablement les mères
Tous les représentants se sont ensuite présentés au Parlement européen pour faire appel à un changement urgent de cap : arrêter de financer les campagnes pro-avortement et investir dans des politiques concrètes de soutien aux femmes enceintes.
Les intervenants, comprenant des médecins, des députés européens et des mères, ont témoigné des difficultés rencontrées lors de grossesses, soulignant l’absence de soutien réel accordé aux femmes. L’ancien commissaire européen à la santé, Tonio Borg, a déclaré : « Nous voulons que la maternité soit un bien protégé, non un fardeau. Si l’Europe veut défendre la liberté, elle doit commencer par protéger la vie. »[1]
Alors que certains pays, comme le nôtre, cherchent à inscrire l’avortement comme un droit constitutionnel, One of Us a voulu attirer l’attention sur le fait que l’avortement n’est pas un choix libre tant que le soutien à la maternité n’est pas assuré. Une telle démarche est qualifiée de violation de la liberté de conscience. L’appel a été lancé à la reconnaissance du droit au soutien à la maternité, déjà inscrit à l’article 33 de la Charte des droits fondamentaux de l’UE, par la mise en place de mesures concrètes telles que des aides fiscales, des dispositifs de logement, du conseil et un appui à l’insertion professionnelle.
L’initiative citoyenne européenne « My Voice, My Choice » demande à la Commission européenne de financer l’accès à l’avortement dans les pays où il est illégal ou restreint. Cette proposition est toutefois contestée par des défenseurs du droit à la vie, qui insistent sur le fait que l’avortement reste une compétence relevant de la souveraineté nationale, et qu’il serait contraire au principe fondamental européen de subsidiarité de contraindre des citoyens provenant de pays où l’avortement n’est pas légal, à financer l’avortement dans des pays voisins.
Les participants à la conférence ont appelé à une alliance européenne en faveur de la vie et à des politiques qui fassent de la maternité un fondement de la société européenne.
Pour accéder à la conférence :
[1] Tonio Borg: “Real Choice Means Real Support”, https://oneofus.eu/real-choice-means-real-support/, Min.